22 septembre 2022

F : 21/11 /2022

 Liste des histoires : FAIS LE BEAU, FEMME (LA), FEMME PAN PAM

Fais le beau :

Dans un quartier de Chalosse, il y avait un célibataire, vieux garçon, de petite taille. Il avait pour ami, un grandias appelé Marmajou car il possédait toujours de gros pétards à mèche dans ses poches. Le grandias appelait le petit : Fais le beau car au comptoir des 2 bistrots du quartier, il avait les mains accrochées à la barre du bar. On aura dit un chien qui faisait le beau !

Parfois Fais le Beau était qualifié de "Loin des étoiles". Au sujet des étoiles Marmajou disait en parlant des pages des analyses de sang du Petit: " on dirait la voie lactée, tellement il a d'étoiles".

Les canulars se succédaient :

- Fais le beau avait une 4 CV noire immatriculée 866 AZ 40 et régulièrement il arrivait des aventures à la pauvre "quachare" :

. pomme de terre crue dans le pot d'échappement, bonjour la détonation au démarrage,

. train arrière légèrement décollé du sol pour que les roues tournent dans le vide faisant croire à une panne d'embrayage, 

. démarrage accompagné d'une grappe de pétard

.Un soir d'hiver Fais le Beau rentre d'un bistrot avec sa quachare. Il trouve son garage ouvert. Que voit-il dans le faisceau de ses phares ? Un pendu.. Heureusement, il s'agissait d'un mannequin.

- "Loin des étoiles avait planté de magnifiques pommes de terre. Au petit matin, des "sangliers" à deux pattes ont retiré les pommes de terre et ont semé des petits pois. Marmajou dit : heureusement qu'il n'avait semé des petits pois, notre travail aurait été plus difficile. 

- Fais le beau, en plein hiver, attrape un rhume carabiné. Il en parle au grand qui lui dit : Tu vas à la pharmacie et tu demandes du FENUGREC.

La pharmacienne dit : Vous lui direz qu'elle respecte bien la posologie. 

Fais le beau guérit peu à peu et que Marmajou lui avait prescrit un médicament pour que les femmes perdent le lait maternel. Fais le beau ne mourut pas et son rhume guérit tout seul.

LA FEMME


Quand le 22 janvier 1981 Marguerite YOURCENAR, première femme reçue à l’Académie Française, pour siéger dans le fauteuil N° 3 ;celui de Georges CLEMENCEAU, prononça le panégyrique de feu Roger CAILLOIS, son prédécesseur, elle débuta son discours par ces mots : « me voici accompagnée d’une troupe invisible de femmes qui auraient dû recevoir beaucoup plus tôt cet honneur au point que je suis tentée de m’effacer pour laisser passer leurs ombres. »

En même temps, elle pensait aux ombres des misogynes de la docte compagnie des académiciens et à leurs citations sur le sexe dit faible :

Comme

 Victor HUGO, qui disait : on ne cause bien avec une femme qu’après

Alexandre DUMAS : pourquoi n’aimerait-on pas sa femme ? On aime bien celle des autres

VOLTAIRE : les femmes ressemblent à des girouettes ; elles se fixent quand elles rouillent

Jean COCTEAU : Pire qu’une femme, deux femmes et il disait le seul qui puisse avoir le dernier mot avec une femme c’est l’écho

Marcel PAGNOL : la plupart des femmes que l’on n’a pas eues c’est parce qu’on ne les a pas demandées

André MAUROIS : en littérature comme en amour, nous sommes toujours étonnés de ce que choisissent les autres.

Puis elle pensa à tous ceux non académiciens qui ont raillé le sexe faible comme :

GANDHI : appeler les femmes, le sexe faible est une diffamation

Albert WILLEMETZ : il est singulier de songer qu’amour n’est féminin qu’au pluriel, ensuite il ajoutait c’est souvent avec une femme idiote que l’on peut vivre en bonne intelligence et enfin il disait pourquoi les femmes qui coûtent le plus cher sont-elles celles qui ne valent pas grand chose.

Pour continuer Marguerite évoqua EMERSON : mon discours sera comme la robe d’une jolie femme : assez long pour couvrir l’essentiel et assez court pour rester intéressant.

 PLUTARQUE : quand les chandelles sont éteintes toutes les femmes sont jolies.

C’est pour cela que WILLY parlait du lendemain : quand les yeux d’une femme sont cernés la place est prise.

Et à ce sujet Marcel PREVOST ajoutait, les femmes préfèrent les hommes qui les prennent sans les comprendre aux hommes qui les comprennent sans les prendre.

D’ailleurs Pierre Henri TEITGEN, signalait, l’homme public ne doit pas être sûrement le masculin de femme publique.

Pour la femme publique ou plutôt pour la femme facile, Henri JEANSON, précisait : on dit qu’en s’asseyant par terre dans les Landes, elle a déclenché un incendie de forêt.

Ce qui fit dire à Chauncey DEPEW, le pessimiste pense que toutes les femmes sont des garces, l’optimiste l’espère bien.

Quant au grand Sacha GUITRY, il collectionnait les multiples pensées misogynes :

Si la femme était bonne, Dieu en aurait une

Pourquoi courir quand elles marchent

Je suis en faveur de la coutume qui veut qu’un homme baise la main d’une femme, la première fois qu’il la voit, il faut bien commencer quelque part

Je conviendrai bien volontiers que les femmes nous soient supérieures si cela pouvait les dissuader de se prétendre nos égales

Une femme peut tout faire : penser, parler, chanter, se taire quelquefois

et la citation la plus connue du grand Guitry :

Les femmes, je suis contre, tout contre

En évoquant le grand comédien, Marguerite était obligée de penser à l’immense Pierre DAC qui disait :

la femme homosexuelle, c’est une femme qui aime plus sa prochaine que son prochain.

Après Sacha, Pierre, vient naturellement Alphonse ALLAIS :

Les jambes permettent aux hommes de marcher et aux femmes de faire leur chemin.

Ensuite l’inévitable Tristan BERNARD : 

 Un mari trompé c’est un entier qui partage sa moitié avec un tiers.

Et elle n’oublia pas son collègue écrivain Jules RENARD

Si l’homme a été créé avant la femme, c’était pour lui permettre de placer quelques mots et il ajoutait, si une femme me fait mourir, ce sera de rire.

Puis, elle songea à Gustave FLAUBERT :

Le premier qui a comparé une femme à une rose était un poète et le second un imbécile.

Elle évoqua ensuite :

OVIDE :

La femme chaste est celle qui n’a pas été sollicitée

Elle se rappela tous les humoristes comme Léo CAMPION :

L’âge des femmes se calcule en ajoutant l’âge qu’elles se donnent à celui que leur donne leur meilleure amie et en divisant par deux.

Graham GREENE : La femme est un papier buvard. Elle retient tout, mais à l’envers et cette citation d’un ANONYME :

                                 La femme c’est l’addition des passions, la soustraction du porte monnaie, la   multiplication du genre humain et la division des hommes.

Ensuite Marguerite se consola en se remémorant toutes les pensées en faveur des femmes dont elle a extrait quelques perles rares :

COLETTE : Une femme qui n’est pas intelligente demande les mêmes droits que les hommes, une femme intelligente y renonce.

Gustave FEYDEAU : Il n’est bon qu’à être trompé et encore il faut que sa femme l’aide.

Paul GERALDY : C’est la femme qui choisi l’homme qui la choisira

La Chanteuse Catherine LARA : La première chose que je regarde chez l’homme, c’est sa femme

Francis CARCO : Le cœur de la femme n’a jamais de rides, il n’a que des cicatrices.

Et enfin Marguerite évoqua l’actrice Yvonne PRINTEMPS :

Les femmes préfèrent être belles plutôt qu’intelligentes parce que chez les hommes, il y a plus d’idiots que d’aveugles.

Pour terminer, je vous livrerai deux remarques personnelles :

-          Cette femme faisait son mari cocu en pensant qu’il lui pousserait des cornes d’abondance.

-          En rentrant ce soir, vous vous demanderez pourquoi les plus jolies femmes circulent dans les plus belles voitures ? Croyez- moi chez la femme le grand amour existe … parfois !

 Femme Pan Pam : YPF

Je ne vais pas vous parler du personnage qui sort de sa chariote embaumée mais de la maison à l'arrière. A la fin des années 1950, cet immeuble avait 2 particularités :

1° son locataire, commerçant au rez de chaussée, était propriétaire de la maison en face et vice versa. Cette situation a duré pendant plus de 10 ans ( de négociations ??).

2° autre particularité, une vieille femme (veuve ou célibataire) dont j'ai oublié le nom y vivait seule dans les 2 étages. Elle gérait 14 fenêtres et 27 volets qu'elle ouvrait le matin et fermait le soir à la nuit.

C'était l'époque des soirées d'été sous les arceaux. Les télévisions rares, les familles de la rue des Arceaux sortaient les chaises pour les vieux, les adultes s’asseyaient sur les bancs fixés aux piliers des arcades et les enfants mettaient les fesses au sol. Pendant que les adultes contaient leurs journées et évoquaient les "fake news", les enfants jouaient dans la rue (vélo, échasses, ballon, etc).

Un soir le ballon pointu roule dans la rue du Tribunal. Je cours pour le récupérer et j'entends des frappements contre les volets.

Le carrefour au pied du clocher de l'abbatiale avait comme éclairage une ampoule de 100 w alimentée en 110 volts. C'était mieux que le bec à gaz des années 1930.

Je vois déambuler dans le noir d'une fenêtre à l'autre la dame en chemise de nuit claire avec un marteau à la main droite et un bougeoir à la main gauche. Elle allait d'une fenêtre à l'autre, posant son bougeoir et frappant de 2 à 3 coups chaque volet pour ???

Je reviens en courant avec le ballon et j'explique aux 6 ou 7 adultes ma vision.

Personne ne m'a cru mais j'ai demandé l'autorisation d'aller voir le lendemain à la nuit tombée.

Le scène se renouvela en présence d'une dizaine de spectateurs. Le fou rire fut général et la frappeuse entendant le raffut sur le trottoir d'en face, souffla sur la flamme de la bougie et disparut dans la nuit.

Dans la chaleur de la nuit, on revenait souvent et silencieusement pour voir et entendre :                     LA FEMME PAN PAM  


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