Liste des histoires : DEBAUCHE, DÉJEUNER (LE) DE MINET, DESTOURNE
Débauche :
Un habitant du Tursan à la fête à Aubagnan contait une anecdote et à un moment, il dit :
« je ne rappelle plus de l’époque.., il réfléchit et dit si si c’était pendant la débauche de 40 » !
L’ami à qui il parlait, dit immédiatement :
« Ce n’est pas ce qu’il manquait des boches en 40 »
Le conteur dit : « elle est bonne, je la raconterai » !
Déjeuner (le) de minet :
Quand mon minet, dans l’alcôve
S’étire au premier chant d’oiseau
Il me tend son joli museau
Dont j’adore l’effluve fauve…
Le matin, pour mieux m’éveiller,
Le long de ma jambe se presse
Et pour quêter une caresse
Se hisse jusqu’à l’oreiller.
Il demande une friandise ;
Alors que j’ai vingt fois baisé
Et rebaisé son poil frise
Je satisfais sa gourmandise.
D’abord d’un doigt léger, furtif,
J’excite sa lèvre charmante
Et sa faim, tout de suite augmente
A ce premier apéritif.
Il se tord comme une couleuvre
Il demande un plat sérieux
Je lui donne en attendant mieux
Un peu de langue pour hors d’œuvre.
Dans ce déjeuner matinal
Il ne mange pas, il dévore
Ce qu’il faut à mon carnivore
Ce n’est pas un morceau banal.
Aussi, voyez comme il le guette
Sa gueule qui va le saisir
Est tout humide … et le désir
Fait gonfler sa rose languette
Plein de gourmande volupté
Il frémit, son poil a la fièvre
Enfin, je présente à sa lèvre,
Le déjeuner tant convoité.
Par bonds pressés, part soubresauts,
Mon chat gourmet, savant, procède.
Quand il sent que le morceau cède,
Il précipite les assauts.
Il presse, il tire, il tort, il broie
Rien du festin ne le distrait.
Non, rien, tant qu’il n’a pas extrait
Tout le suc que contient sa proie
Alors il se couche ravi
Tout pantelant, il se repose
Mais sa voluptueuse pose
Prouve qu’il n’est pas assouvi.
Mais moi, je réclame une trêve.
Mes magasins sont épuisés
Je le calme avec des baisers,
Il se rendort et mange en rêve.
Aussi de ce chat, je suis fou.
Soir et matin, je le câline.
Détail : seul dans la gent féline
Mon minet a horreur du mou !
O.L. Poétesse décédée
Destourné (renversé):
Dans les années 1970, il existait le Festival Gascon et j'étais chargé de l'affichage. Je partais avec un copain qui possédait une vieille 403 noire, originellement pour un officier de gendarmerie, au pot d'échappement troué.
Devant un panneau affichage libre, près d'une maison habitée par un couple de vieux vers 13 heures 30 en pleine chaleur, je dis à mon ami : tu arrives en roue libre, tu t'arrêtes, tu accélères à fond et tu coupes le contact :
Résultat : poum, poum, POUMPOUM!!!
Comme une fusée, l'épouse sort de la maison en criant :
Euh ! Euh !!, je croyais que c'était un tracteur qui avait destourné..
On s'explique et quelques minutes passent.. le mari sort tout rouge. Il essayait de retrouver un souffle normal.
Il devait "clumer" sur la table (dormir la face posée sur l'avant bras) de la cuisine car il avait le front marqué par les mailles de son pull.
YPF
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